Les conséquences psychopathologiques du confinement
Totalement inédits dans l’Histoire contemporaine, les différents confinements que nous vivons ne sont pas anodins, notamment d’un point de vue psychologique. Alors que les effets psychologiques et pathologiques de l'isolement ont déjà été étudiés par de nombreux scientifiques dans le cadre d'expériences spécifiques (prison, expéditions souterraines, isolement en milieu hostile, retraites méditatives ou religieuses …), les populations n'avaient que très rarement été contraintes à de tels isolements. Ces différentes ruptures subies avec le milieu social, familial, professionnel … ne sont pas sans conséquences surtout lorsque flotte en plus le spectre d'une crise économique et financière.
Les conséquences psycho pathologiques des confinements successifs
Depuis un peu plus d'un an maintenant ce sont des millions d'êtres humains qui se retrouvent successivement privées de leurs libertés de circuler, de travailler, de se rencontrer. Au gré des périodes de confinement et d'éviction plus ou moins strictes, de nombreuses personnes voient apparaître un certain nombre de troubles, monter des angoisses, avoir un sommeil de mauvaise qualité, développer des dépendances … L'être humain est un être social qui a besoin de relations pour s'épanouir, se développer, donner le meilleur de lui même et se confronter à ses semblables. Ainsi, contraint à demeurer enfermer dans un même lieu, privé de contacts physiques, les repaires au travers desquels il s'est construit disparaissent peu à peu.
Troubles du sommeil
Arrêt de l'activité physique, temps d'écran prolongés, rythme quotidien chamboulé, attention portée sur des bruits et un environnement nouveau, vie de famille... bref, autant de stimuli qui viennent perturber considérablement votre rythme et la qualité de votre sommeil. Lorsque votre horloge interne est déréglée et votre cycle circadien totalement perturbé cela a de lourdes répercussions. Un tel dérèglement induit des troubles de l'attention et la concentration diurne, des périodes de somnolence, un dysfonctionnement hormonal, de l'agressivité … Il existe des méthodes aussi simples qu'efficaces pour retrouver une excellente qualité de sommeil et donc un équilibre de vie. Demandez conseil à votre thérapeute qui a développé des téléconsultations qui vous évitent de vous déplacer physiquement.
Anxiété
Bien que les phénomènes d'anxiété ne soient pas tous forcément inhérents à l'isolement forcé des confinements successifs, il n'en demeure pas moins vrai que la période complexe que nous traversons agit telle un catalyseur. Entre les médias qui ne cessent de transmettre des informations plus ou moins contradictoires, plus ou moins alarmantes, les scientifiques qui échafaudent des théories évolutives au gré de leurs découvertes, l'isolement social et familial, la peur de la contagiosité, le spectre d'une crise économique et financière … tout ne tend que vers l'inconnu, mais un inconnu que tout le monde veut sombre et terne. D'autre part, l'isolement social, bien qu'il puisse être rompu par des relations virtuelles via les nouvelles techniques de communication, crée des troubles supplémentaires. Alors, oui, l'anxiété finit par gagner les plus optimistes d'entre nous. Rajoutez à cela un hiver long et sombre, les rues désertes, le manque de soleil et d'activité physique et vous comprendrez mieux que vous n'êtes pas seul(e) à développer une certaine forme d'anxiété. Mais l'anxiété n'est pas une fatalité, tout comme certains états de stress, elle peut être comprise et vaincue lors d'entretien avec un thérapeute professionnel qui vous accompagnera pour traverser cette période inédite. Les consultations en ligne sont aussi efficaces que des consultations physiques. Pensez y !
L'apparition et l'amplification des addictions
Lorsque, comme nous venons de le voir, l'ennui, le changement de repères et une certaine forme de tristesse prennent le pas sur notre quotidien, certaines addictions peuvent naître. On a vu, durant le premier confinement notamment, une nette augmentation de la consommation de tabac. Selon Santé Publique France qui a mené une enquête poussée durant cette période, 27%, soit plus d'un quart, des fumeurs ont augmenté leur consommation quotidienne de tabac. Si les bureaux tabac ont été considérés comme des « commerces essentiels » et sont donc restés ouverts, cela n'a fait qu'accroître le phénomène de dépendance. De nombreux anciens fumeurs ont aussi repris la cigarette durant cette période. L'ennui et l'angoisse sont aussi directement liés à ce phénomène. D'autre part, les fumeurs réguliers qui, en temps normal n'ont d'autre solution que de prendre une pause durant leurs horaires de travail se retrouvent là en capacité de fumer sans contraintes. Si la dépendance psychologique liée au tabac est bien connue de tous, en revanche, vous êtes nombreux à ignorer pourquoi. La nicotine stimule la sécrétion dans l'organisme, la sécrétion de dopamine. La dopamine est l'hormone dite de la récompense qui provoque une sensation de plaisir, de récompense.
Les risques inhérents aux addictions
Si la COVID 19 est considérée, par les scientifiques et les gouvernements du monde entier comme une menace sanitaire de premier ordre, le tabagisme, qu'il soit actif ou passif est aussi une menace sanitaire non négligeable. Si le tabagisme actif tue en moyenne tous les ans en France 70 000 personnes, tandis que le tabagisme passif (celui subi par les personnes qui, malgré elles, sont contraintes de vivre aux côtés d'un fumeur) tue plus de 5 000 personnes. Alors que cette crise sans précédent accroît la précarité des ménages, la consommation de tabac vient encore un peu plus plomber des budgets déjà mal en point. Un fumeur régulier brûle tous les ans environ 3 600€ en cigarettes ou tabac à rouler ! Et si le confinement était, à contrario, la meilleure période pour arrêter de fumer ? Nombre de fumeurs se réfugient derrière la peur de ne pas y parvenir, la peur de développer des formes d'agressivité, la peur de grossir, la peur du manque … Toutes ces peurs sont bien entendu légitimes, mais il existe cependant au moins, une méthode qui, bien que confidentielle a fait et continue de faire ses preuves de manière irréfutable, c'est l'hypnose.
Hypnose vs tabac
Bien loin des shows grand publics, l'hypnose est classée au rang des médecines dites douces. En effet, c'est une méthode qui ne requiert aucune prise de médicaments ou de produits de substitution et qui n'est pas invasive. Il faut d'abord savoir que, de manière très schématique, notre cerveau fonctionne de manière consciente et de manière inconsciente. Après une discussion approfondie avec le thérapeute, ce dernier va générer chez son patient un état de semi-conscience (similaire à celui dans lequel on se trouve lorsque l'on est concentré sur un film qui génère de nombreuses émotions telles que la compassion, la peur, le stress …). C'est durant cet exercice d'hypnose que la tabac ne va plus devenir qu'un mauvais souvenir. Bien que l'explication soit succincte et très schématique, l'hypnose est une aventure exceptionnelle dont les résultats sont surprenants. Tenter cette expérience c'est, à coup sûr, retrouver une liberté perdue dans la dépendance, c'est se libérer de chaînes invisibles et perdre des réflexes destructeurs. Osez reprendre le contrôle de votre vie, tentez une séance d'hypnose pour arrêter de fumer.